De Nation au garage, par Aminata Touré

Chaque lundi, non comme pas tous les lundis mais très souvent mon père, mon petit frère et ma soeur allons chercher ma mère à son travail à Nation. Mais plus aux alentours de Buzenval.

On s’arrête vers la boulangerie en face d’Optic 2000.

Ma mère monte elle s’assoit devant moi derrière.

Quand elle rentre, le trajet commence à prendre son élan :

Mon père commence à accélérer.

Ma mère lui dit doucement ! doucement !

En passant par la rue de Paris on découvre :

Carrefour, les petits restaurants kebab.

Magasins de chaussures, boulangerie, tous les magasins défilent.

Chaque magasin, chaque restaurant a sa seconde. Et chaque seconde défile jusqu’à l’arrivée.

A l’avenue Gabriel Péri, je n’observe plus car tout m’a l’air trop familier donc je ne regarde plus, mais arrivés devant le garage, devant le grand portail gris, je me retourne et regarde les autres voitures qui passent en vitesse, et vont elles aussi à leur destination. En vitesse !

A propos decorville

Poète français né le 4 juillet 1900
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